Quel est l’histoire du disque dur ?
1) Dans le temps
En 1956, le RAMAC 305 est dévoilé par la société IBM, société multinationale américaine travaillant surtout dans le domaine du matériel informatique. RAMAC est le diminutif de Random Acces Method of Accounting and Control. Il est le premier disque dur de l’histoire, constitué de 50 disques de 24 pouces (environ 61cm) de diamètre, deux têtes lecture capable de changer de disque en moins d’une seconde. Son prix est élevé puisqu’il atteint une somme de 10 000 dollar (d’époque) par mégaoctet. Pour vous donner une idée de sa capacité totale, elle était de 5millions de caractères !
A cette époque, RAMAC a déjà un concurrent : Univac File Computer. Malgré sa rapidité, le RAMAC reste à l’époque le plus intéressant sur le rapport coût/performance car le UFC ne comportait que 10 tambours (ensemble de disques) magnétiques de 180 000 caractères chacun soit 1 800 000 caractères dans l’ensemble, soit 2,5 fois moins environ que son concurrent. Malheureusement la vitesse n’est pas assez élevée du à la présence d’une seule tête « voyageant » de disque en disque.
En juin 1954, Hagopian, ingénieur chez IBM à l’idée de mettre les têtes de lecture/écriture au dessus de la surface des plateaux, sur un coussin d’air. En septembre de la même année, il dessine même son idée mais son idée ne deviendra qu’un produit commercial en 1961 avec le disque dur IBM 1301 Disk Storage.
A la fin de 1969, trois ingénieurs décident de créer un modèle composé de deux disques de 30 Mo chacun. Ce détail lui donnera le nom de « 30-30 », nom qui restera pour le Winchester 3340 lancé par IBM en 1973. Ce nouveau type désigne des disques durs non-amovibles qui seront utilisés en grande partie dans les années 2000. Pendant ce temps, HP (Hewlett-Packard Company), autre société américaine basé sur le matériel informatique, sort ses premiers disques durs nommés HP-7900A-, HP-7905-, HP-7920- et HP-7925-. C’est à cette époque que les disques durs s’améliorent nettement avec une augmentation de la vitesse via le rajout de nombreuses têtes permettant un accès aux disques très rapide.
Dans les années 1980, HP sort de nouveaux disques beaucoup plus puissant, les HP-7933- et HP-7935-. Cette époque « annonce » aussi l’apparition de meilleurs stockages d’information surtout pour les vidéos, les lecteurs de DVD et même de consoles de jeux vidéo.
En 1998, pour fêter la commémoration du centenaire de l’enregistrement magnétique, IBM sort le premier disque dur de 25 gigaoctet, le Deskstar 25 GP. Il est critiqué à l’époque car le disque est considéré comme disproportionnée par rapport aux besoins des particuliers.
Dans les années 2000, les disques durs offrent un large panel de capacités allant de 4 à 32 giga-octet. La mémoire est aussi gérée par une mémoire flash, plus onéreuse mais beaucoup plus rapide et sans latence. En 2011, le marché du disque dur était évalué à 700 millions d’unités vendues par an.
Depuis plus de 40 ans, le stockage est en constante évolution, que ce soit au niveau des capacités ou du coût qui est passé de 10 000 $ par Mo en 1956 à moins de 10 centimes par Go en 2010.
2) Evolution de la capacité de stockage
En 1980, la capacité de stockage des disques durs était de 5 Mégaoctet (Mo) maximum, elle passe par la suite à 40 Mo en 1990.
En l’an 2000, le giga-octet (Go) marque une évolution certaine dans la capacité. Dès lors, la capacité maximale atteint 20 Go. Enfin en 2007, le Téraoctet (To) est mis-en-place et le disque dur possède alors une capacité de 1 To maximum ce qui représente 1000 Go. D’ici 2020, on peut envisager un passage à 50 To pour le disque dur voire avant. En effet, l’ère des nouvelles technologies n’est qu’à son commencement et l’innovation est sans cesse en progrès.
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Date |
Fabricant |
Modèle |
Taille |
6 To |
2013 |
HGST |
|
3,5" |
4 To |
2011 |
Hitachi |
7K4000 |
3,5" |
3 To |
2010 |
Seagate |
|
3,5" |
2 To |
2009 |
Western Digital |
Caviar Green WD20EADS |
3,5" |
1 To |
2007 |
Hitachi |
Deskstar 7K1000 |
3,5" |
500 Go |
2005 |
Hitachi |
|
3,5" |
25 Go |
1998 |
IBM |
Deskstar 25 GP |
3,5" |
1,02 Go |
1982 |
Hitachi |
H8598 |
14" |
28 Mo |
1962 |
IBM |
modèle 1301 |
|
5 Mo |
1956 |
IBM |
305 Ramac |
24" |
Tableau de l’évolution de la capacité de stockage du disque dur depuis le premier disque dur en 1956 tiré de Wikipédia
3. Le code binaire dans l’histoire
Le code binaire remonte au XVII siècle avec son invention par le physicien, mathématicien et théologien Gottfried Wilhelm Von Leibniz d'origine allemande. Il avoue s’être basé sur des études sur des travaux du fondateur de l'Empire Chinois "Fohy". Il est captivé par les règles d'arithmétiques que présentent le 0 et le 1. Il publia un article nommé Explication de l'arithmétique binaire, qui s’utilise des seuls caractères 0 et 1. Il définira un quart de millénaire avant la création de l'informatique que ses formules ne sont que joliesses.
C’est le mathématicien et philosophe anglais George Boole, né le 2 novembre 1815, qui est l’inventeur de la logique moderne, basée sur une structure algébrique auquel on appellera le nom d'Algèbre de Boole. Cet algèbre permet avec le soutien d'expressions mathématiques, de transcrire des signaux et leur traitement par des variables et des fonctions logiques. Ceci s’appuie sur des équations logiques en parlant d’"état" en fonction de conditions. On intitulera ceci le binaire pur.
A la fin des années 30, Claude Shannon, un américain, propage le bit, unité élémentaire d'information numérique crée par John Tukey qu'il désigna aussi Shannon.
En 1953, une version facilitée du tableau du binaire pur en code binaire réfléchi sera enfin mise au point.